L’investissement locatif est le plus courant des investissements immobiliers. Cependant, d’autres options s’offrent à vous et sont parfois plus avantageuses selon le projet que vous poursuivez ou les moyens dont vous disposez. Tour d’horizon des types d’investissements immobiliers avec Le Plan Immobilier.
La Société Civile Immobilière est une structure juridique qui permet d’acheter et de gérer un bien immobilier à plusieurs (entre amis, en famille, etc.). La société est propriétaire du bien et chaque associé possède une partie de la société. Le capital est divisé entre les associés en parts sociales. Ces derniers doivent notamment désigner un gérant et définir la durée de son mandat et ses missions. Il faut être minimum 2 personnes pour créer une SCI, il n’y a pas d’obligation de nationalité et aucun capital minimum n’est requis.
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Acheter en viager consiste à acheter un logement en versant mensuellement une rente au propriétaire,. Ce dernier devient crédirentier et peut occuper le bien jusqu’à son décès. Dans cette forme d’investissement immobilier, le débirentier est la personne qui achète.
Le principal avantage de l’achat en viager est que la totalité du prix de vente ne doit pas être versé en une seule fois à la signature de la vente mais petit à petit.
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Acheter en nue-propriété signifie que l’acquéreur n’est pas pleinement propriétaire du bien. Il n’en possède pas l’usufruit ni le droit d’en tirer un revenu locatif. Il ne peut donc pas l’occuper. Propriété et usufruit sont séparés, on parle alors de bien démembré. Souvent, l’usufruit est cédé pour une période donnée à un bailleur qui s’occupe de la gestion locative. A la fin de cette période, le nu-propriétaire a deux options :
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On parle de pierre-papier pour les investissements réalisés dans l’immobilier à travers l’achat de parts et d’actions de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou d’Organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Ces dernières détiennent plusieurs biens immobiliers et font appel à des professionnels pour leur gestion. Les rendements locatifs perçus par l’investisseur sont proportionnels aux parts qu’il possède dans la société.
Pour ces deux types d’investissements, il ne faut pas négliger les frais d’entrée, les frais de gestion et les frais de sortie. Aussi ce ne sont pas des placements sans risque. Les rendements locatifs peuvent être moindres si les biens sont inoccupés. La plus-value n’est pas non plus garantie à la revente.
Une SCPI possède des biens immobiliers (logements, commerces, bureaux …) qu’elle met en location. Elle perçoit ainsi des revenus locatifs. Ils sont ensuite reversés aux personnes ayant acheté des parts et proportionnellement à leur investissement. La SCI permet :
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Le fonctionnement des OPCI se rapproche fortement de celui des SCPI. Il est seulement un peu plus souple. Au minimum 60% des fonds doivent être investis dans l’immobilier et 5% dans des actifs liquides.
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