Où acheter et à quel prix à Lyon ?

Taxe d'habitation : une dépense sous estimée lors de l'achat d'un bien

Plan-immobilier.fr a cherché à mettre en évidence les disparités des taxes d’habitation dans la métropole lyonnaise. Celles-ci se révèlent flagrantes chiffres à l’appui. « Le prix au m² est souvent le critère de référence lorsqu’on souhaite acheter un bien immobilier. Il y a cependant la taxe d’habitation qui peut parfois représenter un budget important et qui n’est pas pris en compte dans le calcul du projet immobilier » analyse Edouard Pommier, Directeur Général du site spécialisé dans la vente de biens immobiliers neufs. La taxe d’habitation est fixée selon un taux d’imposition voté chaque année par les communes qui s’applique sur la valeur locative annuelle du logement occupé. Ce taux est assez stable en métropole lyonnaise avec en moyenne une taxe d’habitation à hauteur de 15,97% de la valeur locative annuelle du logement occupé, quasiment inchangé par rapport à l’année précédente.

Une forte disparité des taxes en fonction de la zone d'habitation

« Du point de vue de la taxe d’habitation, on peut diviser la métropole lyonnaise en deux, en traçant une ligne allant de Vaulx-en-Velin à Francheville. Au nord de cette ligne, les taxes sont en-dessous de 20% de la valeur cadastrale du bien alors que c’est l’inverse au sud de cette ligne. De façon générale, les taxes au-dessus des 20% de la valeur cadastrale du bien sont situées dans les communes dites « ouvrières » » analyse Edouard Pommier. La meilleure des décisions est d’effectuer son achat sur une commune ayant un prix du m² raisonnable et une taxe d’habitation faible. De ce point de vue, les communes de la zone « entre Saône et Rhône » sont à privilégier (cf infographie). Les taux d’imposition sur les valeurs cadastrales des logements sont votés chaque année par le Conseil Municipal. En 2016, la taxe d’habitation a rapporté 762,9 millions d’euros et a été payée par plus de 30 millions de foyers en France.