Dans le cadre du projet de loi de finances, un PTZ 2026 encore plus généreux est désormais à l’étude, avec revalorisation des plafonds et ajustements des conditions.
Si vous préparez un projet immobilier neuf – que ce soit pour acheter un appartement neuf ou pour l'achat d’une maison neuve – ces évolutions peuvent changer la donne.
Tour d’horizon de ce qui est acté, de ce qui est envisagé et des points de vigilance à surveiller avant de vous engager.
Présenté par Le Plan Immobilier.
PTZ : comment fonctionne la nouvelle formule entrée en vigueur en 2025 ?
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un prêt aidé par l’État, sans intérêts ni frais de dossier. Il sert à financer une partie de l’achat ou de la construction de votre résidence principale, en complément d’un prêt immobilier classique. L’éligibilité dépend de vos ressources, de la composition du foyer, de la nature du logement et de la zone du PTZ dans laquelle se situe la commune visée.
Depuis le 1er avril 2025, la grande nouveauté est l’extension du dispositif à tous les logements neufs, maisons individuelles comprises, sur l’ensemble du territoire. Autrement dit, un achat dans le neuf est potentiellement éligible au PTZ en zone A, A bis, B1, B2 ou C, sous réserve de respecter les plafonds de revenus.
Le montant du PTZ dépend du coût total de l’opération et de la zone. Pour l'achat d’une maison neuve, la quotité va généralement de 10 à 30 % du coût de l’opération, tandis que pour acheter un appartement neuf, elle peut atteindre 20 à 50 % selon vos revenus.
La zone ABC détermine à la fois les plafonds de revenus et le plafond de coût pris en compte pour le calcul du prêt. Des simulateurs officiels permettent d’identifier la zone de votre commune et de vérifier si votre projet immobilier neuf entre dans le cadre du PTZ.
Quelles évolutions se dessinent pour le PTZ 2026 ?
Dans le projet de loi de finances pour 2026, plusieurs mesures visent à « booster » le PTZ 2026 : revalorisation des plafonds de revenus, augmentation des montants finançables, prolongation du dispositif jusqu’en 2027 et une ouverture à de nouveaux profils via le Bail Réel Solidaire (BRS).
Des plafonds de revenus et de coût d’opération relevés
Le budget 2026 prévoit une revalorisation des plafonds de revenus permettant d’accéder au PTZ, après plusieurs années de gel. Concrètement, davantage de ménages modestes et intermédiaires pourraient être éligibles, y compris dans des zones où les prix du neuf sont élevés.
Les plafonds de coût d’opération pris en compte pour le calcul du prêt seraient eux aussi relevés. Certaines estimations évoquent un plancher du PTZ autour de 99 000 € (au lieu d’environ 79 000 €) et un plafond proche de 195 000 € contre 156 000 € aujourd’hui.
Pour un projet immobilier neuf en zone tendue, cela signifie un PTZ potentiellement plus important, réduisant d’autant le volume de crédit classique et donc le coût total des intérêts.
Une ouverture renforcée via le Bail Réel Solidaire
Autre évolution majeure discutée dans le PLF 2026 : l’ouverture du PTZ aux acquéreurs successifs de logements en BRS et plus seulement aux premiers occupants. Le BRS dissocie le foncier du bâti, ce qui permet d’acheter un logement neuf à un prix inférieur au marché.
Étendre le PTZ aux rachats de biens déjà en BRS sécuriserait ce parc abordable et fluidifierait la revente. Pour un achat dans le neuf sous ce statut, le cumul prix décoté + le PTZ 2026 pourrait rendre l’accession possible pour des ménages jusque-là exclus du marché.
PTZ 2026 : un dispositif prolongé jusqu’en 2027
- Revalorisation des plafonds de revenus.
- Montants maximum du PTZ revus à la hausse.
- Compatibilité renforcée avec le bail réel solidaire.
Quels effets pour votre projet immobilier neuf en 2026 ?
Un budget renforcé pour acheter dans le neuf
Pour un ménage souhaitant acheter dans l'immobilier neuf, un PTZ plus élevé agit directement sur le budget et le taux d’effort. Une part plus importante de l’opération est financée à taux zéro, ce qui réduit la mensualité finale.
Les simulations publiées en 2025 montrent déjà l’impact du nouveau PTZ : une famille en zone B2 achetant un T3 neuf autour de 190 000 € peut réduire sa mensualité d’environ 100 € grâce à un PTZ couvrant 40 % de l’opération.
Un levier clé pour maisons neuves et appartements en VEFA
La réforme 2025 a remis les maisons individuelles neuves au cœur du dispositif. Le PLF 2026 confirme cette orientation. Les promoteurs comme les constructeurs devraient voir une demande renforcée.
« Les grands gagnants sont les constructeurs de maisons individuelles, en particulier en province, car le PTZ va booster la demande », observe Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.
Pour vous, cela peut signifier qu’un projet immobilier neuf devenu difficile en 2025 pourra redevenir finançable en 2026, grâce à un PTZ plus élevé et des plafonds élargis.
Zones du Prêt à Taux Zéro : un critère toujours décisif
La zone du Prêt à Taux Zéro reste un élément essentiel. Les plafonds de revenus, la quotité et le coût maximal de l’opération varient selon que la commune est en zone A, A bis, B1, B2 ou C.
Un arrêté de 2025 a reclassé plusieurs centaines de communes. Pour un achat dans le neuf, ce reclassement peut modifier votre éligibilité ou le montant de votre PTZ.
Comment anticiper le PTZ 2026 ?
Le futur PTZ 2026 pourrait constituer un levier majeur pour sécuriser votre projet immobilier neuf. Entre plafonds revalorisés, montants de prêt plus élevés et ouverture au BRS, les conditions d’accession pourraient être sensiblement améliorées.
Il convient cependant d’attendre la publication des barèmes définitifs et de simuler précisément votre financement, notamment pour évaluer votre taux d’effort et la part couvrable via le PTZ.
Si vous envisagez d’acheter un appartement neuf ou de concrétiser l’achat d’une maison neuve en 2026, l’enjeu sera de caler votre calendrier d’achat sur l’entrée en vigueur des nouveaux paramètres du PTZ.
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