Comment l’immobilier résidentiel s'adapte-t-il aux effets du changement climatique ?


Immobilier résidentiel changement climatique

Le secteur de l'immobilier résidentiel est confronté à des défis majeurs liés au changement climatique.

De l'augmentation des températures moyennes à la montée du niveau de la mer, en passant par les épisodes météorologiques extrêmes, cette réalité soulève de nombreux enjeux pour les acteurs de la filière construction et immobilière.

Découvrez comment le secteur de l’immobilier neuf appréhende la notion de risque climatique, afin d'assurer la durabilité et la résilience des habitations !

 

Les principaux enjeux du risque climatique

Le risque climatique est un concept essentiel pour comprendre l'ensemble des risques liés aux variations du climat. Il peut s’agir des aléas météorologiques tels que les tempêtes, cyclones, inondations ou les sécheresses. Les changements plus lents et graduels de l'environnement, comme l’élévation du niveau de la mer ou la hausse des températures, sont autant de menaces auxquelles nous sommes confrontés.

Ces risques sont qualifiés d'aigus lorsqu'ils découlent d’événements extrêmes (cyclones, tempêtes, inondations et sécheresses) et de chroniques, lorsqu'ils sont la conséquence de changements graduels (élévation du niveau de la mer ou hausse des températures).

Globalement, leur origine peut être soit naturelle, soit exacerbée par les activités humaines. Les impacts liés au risque climatique peuvent être multiples. Ils concernent à la fois la biodiversité, les écosystèmes et notre société. La gestion de ces risques se présente comme une préoccupation majeure pour les générations actuelles et futures…

« L’habitat doit s’adapter au changement climatique : avec de la prévention et l’arrêt de constructions dans des zones inondables ou sur des terres bourrées d’argile », a souligné Raphaël Vullierme, co-fondateur de la néo-assurance Luko, dans les colonnes du Parisien.

 

L'impact des changements climatiques, un enjeu complexe dans le monde de l’immobilier

L'augmentation de ces risques météorologiques (inondations, incendies majeurs, mouvements de terrain) peuvent avoir des conséquences significatives sur les biens immobiliers, notamment en engendrant des coûts de réparation élevés.

Les aléas météorologiques ont également un impact direct sur l’attractivité de certaines zones, pouvant influencer la valeur d’un bien immobilier.

D’autre part, les réglementations visant à lutter contre le changement climatique telles que La Loi relative à l’Énergie et au Climat de 2019 (Loi EC) et La Loi Climat et Résilience de 2022 peuvent stigmatiser les logements trop énergivores.

Du fait du manque de verdure et de la profusion des espaces bétonnés, les villes seront davantage concernées par les phénomènes climatiques. Elles forment en effet des îlots de chaleur propice aux épisodes de forte chaleur, rendant difficiles les retombées des températures.

Selon des données recueillies par l’agence de presse AFP, dans certaines grandes villes, les nuits caniculaires pourraient être multipliées par trois à l’horizon 2050.

 

L’attractivité des biens immobiliers évolue

L’évaluation de la perte de valeur potentielle repose sur une série d’éléments. Même si aucune étude actuelle ne témoigne d’évolution des prix de l’immobilier dans ce sens, certains investisseurs immobiliers ou promoteurs proposent des pistes d’amélioration pour prémunir les bâtiments des effets du changement climatique.

Cette résilience pourrait alors prendre la forme d’une amélioration de la gestion de la température et de l’humidité en intérieur ou encore d’une protection supplémentaire des canalisations contre les dégâts causés par les inondations.

 

Comment la notion de risque climatique est-elle appréhendée dans l'immobilier neuf ?

Dans le contexte de la transition énergétique, la filière construction et immobilière doit s'adapter et anticiper les risques climatiques dès la conception bâtiments. C'est dans cette optique que la Règlementation Environnementale 2020 (RE 2020) a été mise en place.

La RE 2020, qui succède à la RT 2012, a pour finalité d’améliorer la performance énergétique d’un bâtiment, tout en réduisant son empreinte environnementale.

Le but est d'encourager les constructions « bas-carbone » et l'intégration des énergies vertes dès la conception des bâtiments. Les matériaux à faible empreinte carbone sont privilégiés.

Par ailleurs, elle prévoit des seuils de consommation énergétique et d'émission de gaz à effet de serre. Elle favorise notamment l'utilisation d'énergies moins carbonées en interdisant la construction de logements chauffés au gaz.

En outre, la règlementation met aussi l'accent sur le confort des constructions lors des épisodes de forte chaleur dus au changement climatique.

 

L'immobilier neuf : des constructions conçues offrir une qualité de vie optimale

Les bâtiments neufs, répondant aux normes de la RE 2020, offrent une meilleure résistance aux températures extrêmes, notamment lors des épisodes de canicule.

L'orientation du bâtiment est pensée pour optimiser l'utilisation de la lumière naturelle et minimiser les besoins en chauffage ou climatisation.

En parallèle, l'isolation thermique vise à réduire les échanges de chaleur entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment.

L'immobilier neuf prévoit aussi l’installation d’équipements performants tels que des systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) permettant de renouveler l'air, réduisant la sensation de chaleur.

D’autre part, la notion de prime de risque climatique émerge comme un concept financier crucial, reflétant l'augmentation des coûts d'assurance et d'investissement liés aux risques climatiques croissants.

 

Prime de risque climatique : qu’est-ce que c’est ?

Par définition, la prime de risque climatique est un concept financier. Celui-ci traduit l'augmentation du coût des assurances ou des investissements engendrée par les risques climatiques. Cette prime couvre aussi bien les dommages physiques, que les risques financiers indirects pour y faire face.

« (…) les épisodes caniculaires se multiplient, le phénomène de sécheresse se répète et se répand dans tout le pays, (…). Forcément, les coûts augmentent sensiblement », explique Olivier Moustacakis, directeur d’Assurland lors d’une interview avec le Parisien.

À noter que cette prime se calcule en prenant compte différentes variables comme la vulnérabilité du logement face aux changements climatiques et l'ampleur des potentiels dommages.



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