Acheter un logement neuf : les essentiels à connaître pour réussir son projet


Le 18/02/2020
Acheter un logement neuf : les essentiels à connaître pour réussir son projet

L'achat dans le neuf est une option intéressante pour réaliser un investissement locatif ou s'installer dans les plus brefs délais. C'est un projet qui doit être mûrement réfléchi et qui exige le respect de différentes étapes.

 

Pour que le projet soit une réussite, il est important de connaître toutes les démarches à réaliser auprès de l'administration pour acheter, de s'informer sur les solutions de financement possibles et notamment sur les aides existantes. Voici toutes les informations à connaître avant d'acheter une maison neuve.

 

Quelles sont les démarches nécessaires à l'achat d'un bien immobilier ?

L'achat d'un bien immobilier est une entreprise qui voit un certain nombre d'étapes à respecter. Celles-ci portent notamment sur :

 

L'évaluation du budget

Il est important de définir dans un premier temps les possibilités offertes par le budget disponible ou celui envisagé. Outre le prix du bien lui-même, il faudra inclure dans le calcul du budget les 8% d'usage correspondant aux frais du notaire, le coût du déménagement, les éventuels aménagements à réaliser… Fort heureusement, l'achat d'un bien neuf exempt tous éventuels travaux de rénovation, qui peuvent entraîner un surcoût. L'évaluation du budget permet de définir avec exactitude ses capacités de remboursement en fonction des revenus, ses charges et son taux d'endettement annuel. De nombreuses banques prévoient des outils en ligne permettant de réaliser une simulation de crédit immobilier pour faciliter la tâche aux futurs acquéreurs.

Cette première réflexion permet enfin de se fixer sur le bien accessible avec son budget (maison individuelle, appartement, immeuble…) ou d'ajuster celui-ci en fonction de son projet immobilier.

 

La recherche du bien

Il s'agit en second lieu de chercher le bien immobilier. Pour ce faire, de nombreuses alternatives peuvent être choisies, mais pour une recherche rapide, il est toujours recommandé de se faire accompagner par un professionnel. Qu'il s'agisse d'un mandataire immobilier ou d'un agent, ces spécialistes se chargeront de rechercher le bien qui correspond aux critères émis par le futur acquéreur : budget, superficie, style, situation géographique, etc. Le recours à un professionnel permet également de se faire accompagner dans la réalisation des démarches auprès de l'administration, et même dans l'établissement du dossier de demande de prêt.

 

La signature de la promesse ou du compromis de vente

Une fois le bien trouvé, l'acquéreur devra passer ensuite à la signature de la promesse ou du compromis de vente. Il s'agit de contrats liant le cédant et l'acheteur, mais dont les finalités ne sont pas tout à fait semblables.

Le compromis de vente engage l'acheteur à acheter et vaut donc vente aux yeux de la loi. S'il y renonce, le vendeur peut faire recours devant la justice. Si cet acte est plus contraignant que la promesse de vente (qui permet une rétractation), il est moins lourd en formalités administratives et n'exige aucun frais.

La promesse de vente quant à elle, engage le cédant à faire bénéficier l'acheteur d'une option sur le bien pendant une durée limitée. Au terme de ce laps de temps, l'acquéreur a encore le droit de renoncer à la vente, et perdra son droit à l'indemnité d'immobilisation versée lors de la signature et d'un montant de 10% du prix de la vente prévue. Si l'achat est réalisé, cette indemnité sera déduite de la somme à régler.

Quel que soit le type d'acte signé, le refus du prêt par la banque peut justifier la renonciation à l'achat.

 

L'offre de prêt

Une fois le dossier de prêt de l'investisseur monté et étudié, la banque ou l'organisme de prêt informera l'acquéreur sur le montant du prêt qu'il peut accorder. Pour optimiser ses chances, il est possible de confier le montage du dossier de prêt à un courtier immobilier.

 

L'accord de garantie

Une fois que le prêt est accordé par principe par la banque, l'acquéreur doit présenter un accord de garantie assurant le paiement du crédit en cas de défaillance. Une fois la caution validée, la banque présentera l'offre de prêt. Il ne restera plus qu'à la signer pour obtenir la somme demandée.

 

Comment financer l'achat d'un bien immobilier ?

L'achat d'un bien immobilier neuf nécessite généralement le recours à une solution de financement extérieure. À ce titre, les organismes bancaires tout comme l'État prévoient des dispositifs facilitant l'accès à ces financements.

 

Le prêt immobilier d'accession bancaire

Les prêts immobiliers d'aide à l'accession ou prêts conventionnés ont été conçus spécialement pour les acquéreurs qui achètent leur première résidence principale.

Ce type de prêt permet même dans certains cas de financer l'achat du bien immobilier dans son intégralité. Parmi les plus populaires, il est possible de citer le prêt épargne logement ou PEL, qui facilite l'acquisition du prêt immobilier et permet à son détenteur de profiter d'un taux d'intérêt faible et de frais de garanties moins coûteux.

Les autres aides dont il est possible de profiter sont : le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt social de location-accession (PSLA), le prêt action logement, et le prêt accession sociale. Chaque aide ayant ses spécificités, il est nécessaire de remplir les conditions prévues par l'administration pour pouvoir en bénéficier. Seules les banques ayant signé une convention avec l'État sont également habilitées à les proposer.

Pour un projet d'investissement locatif, il y a lieu également de rappeler l'existence du dispositif Pinel permettant aux investisseurs de profiter d'une réduction d'impôt lors de l'achat d'un bien neuf ou rénové (rénové de manière à atteindre les performances d'un neuf).

 

Prêt immobilier bancaire

L'une des solutions les plus plébiscitées par les acheteurs lors de l'achat d'un bien neuf est le prêt immobilier, puisqu'il peut le financer à 100% !

Il existe d'ailleurs plusieurs types de prêts immobiliers parmi lesquels l'acquéreur peut opter en fonction de son profil, du montant de l'apport personnel ou du projet (achat pour habitation, investissement locatif, achat pour revente, etc.) : prêt amortissable (la forme la plus classique du prêt immobilier), prêt in fine (plus indiqué pour un investissement locatif) et le prêt relais (conseillé lorsque l'acquéreur vend un ancien bien immobilier pour en acheter un neuf).